
Des maux de femmes qui révoltent
Ce combat est motivé par une conviction simple : chaque fille et chaque femme mérite d’être entendue. En tant que journaliste et présentatrice de télévision, j’ai été témoin des difficultés rencontrées par de nombreuses personnes dans leur quête de justice et d’égalité. Cela a fait naître en moi le désir de changer les choses. Au travers de chaque histoires, des vérités affreuses se dévoilaient pour laisser place à la consternation. Des femmes qui se sont ouvertes sans réserve et ont livrer leurs histoires qui souvent ouvrent des plaies béantes, pour en lumière ces défis auxquels les femmes et les filles sont confrontées.
Violence et impunité : Le combat contre les féminicides au Cameroun
Les féminicides, ou meurtres de femmes en raison de leur sexe, constituent une forme extrême de violence de genre qui reste un phénomène préoccupant au Cameroun. Malgré les efforts de sensibilisation et les initiatives visant à éradiquer la violence faite aux femmes, les chiffres sur les féminicides sont alarmants. Ce phénomène est souvent lié à des violences domestiques, des conflits conjugaux, mais aussi à une culture de domination patriarcale profondément ancrée dans la société.
Les chiffres alarmants
Les statistiques sur les féminicides au Cameroun varient, mais certaines données permettent de dresser un tableau inquiétant. Selon un rapport de l’ONG Human Rights Watch publié en 2021, environ 60% des femmes victimes de violences domestiques dans le pays sont tuées par leur partenaire intime. En 2020, une étude menée par UN Women et la Commission Camerounaise des Droits de l’Homme a révélé qu’environ 100 féminicides étaient signalés chaque année, bien que ce chiffre soit sous-estimé en raison de la sous-déclaration et de l’impunité des agresseurs.
En 2019, un rapport du Ministère de la Justice Camerounais indiquait que les femmes représentaient 30% des victimes de violences homicides, une proportion particulièrement élevée pour un pays en développement. Ces données mettent en lumière l’ampleur de la violence subie par les femmes et les filles, et montrent que les féminicides sont loin d’être un phénomène marginal au Cameroun.
Facteurs contributifs
Les raisons qui poussent à de tels actes de violence sont multiples et profondément enracinées dans des pratiques culturelles et sociales. Parmi les principaux facteurs contributifs, on trouve :
- La culture patriarcale : Dans de nombreuses communautés, les femmes sont considérées comme des « propriétés » de leurs maris, ce qui justifie en partie les violences domestiques. La domination masculine, alimentée par des normes sociales désuètes, crée un environnement où les femmes ont peu de pouvoir pour se défendre ou quitter des relations violentes.
- Le manque d’éducation : Les femmes dans les zones rurales, en particulier, sont souvent peu instruites, ce qui limite leur autonomie et leur capacité à se protéger ou à dénoncer des abus. L’ignorance de leurs droits et le manque d’accès à l’information les rendent vulnérables aux violences.
- L’alcoolisme et les problèmes économiques : De nombreux féminicides sont exacerbés par des problèmes socio-économiques, notamment le chômage et l’alcoolisme. L’alcool, en particulier, est un facteur déclencheur de nombreux cas de violence domestique, car il augmente l’agressivité chez les agresseurs.
- L’impunité et l’inefficacité des institutions : Bien que la loi camerounaise criminalise la violence conjugale, l’application de la loi reste insuffisante. Les femmes victimes de violences ont souvent du mal à obtenir justice en raison de l’inefficacité des forces de l’ordre et de la lenteur des procédures judiciaires. Dans certains cas, les autorités préfèrent encourager des solutions à l’amiable au lieu de traduire les auteurs en justice.
Exemples de féminicides notables
Plusieurs affaires tragiques de féminicides ont secoué l’opinion publique au Cameroun ces dernières années. Parmi les cas les plus médiatisés, on trouve celui de Mélanie N., une jeune femme tuée en 2018 par son partenaire à Douala, après qu’elle ait tenté de le quitter. Le meurtrier, enragé par son refus de se soumettre à son autorité, l’a tuée d’un coup de couteau à la gorge. Son décès a provoqué une vague de colère et de protestations dans la ville, avec des manifestations dénonçant la violence conjugale.
Un autre exemple tragique est celui de Marie D., une mère de trois enfants, tuée par son mari en 2020 à Yaoundé. Ce dernier l’avait battue pendant des mois avant de la tuer à coups de pied et de poing, après qu’elle ait tenté de mettre fin à leur relation violente. Le meurtrier a été arrêté, mais le processus judiciaire a pris plusieurs années avant que la famille de la victime n’obtienne justice.
Lutte et actions menées
Malgré les défis, de nombreuses organisations camerounaises et internationales tentent d’inverser la tendance. L’Association des Femmes Juristes du Cameroun (AFJC), par exemple, mène des campagnes pour sensibiliser le public à la violence conjugale et à la nécessité de changer les mentalités. Des organisations comme Care International et UN Women ont mis en place des programmes d’autonomisation des femmes, visant à leur donner les outils nécessaires pour se protéger et échapper à des situations de violence.
En 2018, le Cameroun a ratifié la Convention d’Istanbul, un traité international qui oblige les États membres à prendre des mesures strictes contre les violences faites aux femmes. Cependant, l’application de cet engagement reste un défi majeur, et des efforts doivent être faits pour garantir que ces engagements se traduisent par des actions concrètes.
Le rôle de l’État
Les autorités camerounaises ont pris certaines mesures pour lutter contre les féminicides, mais ces efforts sont encore insuffisants. Des lois contre les violences basées sur le genre existent, mais elles sont encore faibles et rarement appliquées de manière rigoureuses. Il est impératif que l’État mette en place des structures plus efficaces pour accueillir les victimes, leur offrir un soutien psychologique et juridique, et poursuivre en justice les auteurs de féminicides. La mise en place d’une ligne d’assistance téléphonique gratuite, ainsi que des centres d’hébergement d’urgence pour les femmes fuyant la violence, pourrait être un pas important vers une meilleure prise en charge des victimes.
Au Cameroun, les féminicides restent un problème grave, avec des conséquences dévastatrices pour les victimes les enfants quand il y en a et leurs familles plus élargies. Bien que des mesures aient été prises pour sensibiliser et lutter contre ce fléau, il est essentiel de renforcer l’application des lois, de sensibiliser la population et de fournir plus de ressources pour protéger les femmes. La lutte contre les féminicides ne sera véritablement efficace que lorsque les structures sociales et politiques auront été transformées pour garantir aux femmes la sécurité, la justice, et l’égalité.

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